Origines du Wing Chun



Les origines du Wing Chun ne sont pas forcément claires :  en effet, de multiples versions circulent parmi les divers courants de Wing Chun.
Nous allons ici en reprendre une, communément acceptée par la communauté du style.
Son histoire commencerait sous la dynastie Ching, il y a plus de 250 ans à Fukien, dans le sud de la Chine. La fondatrice serait une nonne bouddhiste du nom de Ng Mui, une experte du temple Shaolin.
Elle aurait créé ce style après l'observation d'un combat entre un renard et une grue. La grue fait toujours face à son adversaire, dévie les attaques du renard avec ses ailes et contre-attaque en ligne droite avec son bec.
Cependant le grand maître Leung Ting, chef de file de l'école  Winf Tsun "doute de cette légende". Ses recherches sur les origines de Wing Chun l'ont conduit à la déduction suivant (source : Wing Tsun kuen) :
"En fait, pendant très longtemps, je n'ai jamais cru à cette rumeur. Mais, un jour, je suis tombé sur une légende disant que Ng Mui créa un nouveau style de Kung Fu à partir de l'observation du combat entre une grue et un singe. Cela pourrait être une histoire vraie si l'on imagine Ng Mui ou un de ses étudiants expert dans le style de la grue combattre  un expert appartenant à un certain "style du singe".
Le nouveau système serait en fait une fusion des 2 styles transformant les techniques de "mains du singe" et "ailes de la grue" en mouvements applicables par le corps humain. L'origine de la légende du "combat entre la grue et le renard" serait une erreur de transmission orale. Renard se prononce "Wu" exactement comme le singe "Wu" du terme "Wu-Suen" qui désigne une  espèce très répandue en Chine.
Ma recherche concerne aussi un art martial secret appelé "Ling Lom" qui est aussi connu comme le style du singe volant. Le point intéressant est que les mouvements, structures et théories de combat à mains nues de ce style sont similaires à 70% au Wing Tsun.
L'histoire du Wing  Chun va connaître un tournant radical et cela est dû à celui qui est considéré comme le dernier grand maitre  du Wing Chun : Yip Man. Père du Wing Tsun moderne et respecté par toutes les branches à travers le monde, c'est à l'âge de six ans qu'il fût accepté par le Sifu Chan Wah Shun à Foshan, lui même élève du grand maitre Leung Jan.
Il étudia jusqu'à ses douze ans avec Chan Wah Shun, à la mort de ce dernier, il compléta son apprentissage avec son Sihing, Ng Chung So.
A seize ans, Yip Man quitta Foshan pour Hong Kong : c'est à cette époque que Yip Man eut à accepter une défaite lors d'un combat contre un autre pratiquant de Kung Fu qui n'était autre que le fils du grand maître Leung Jan : Leung Bik. Yip Man n'avait pas eu connaissance de cet état de fait et après cette rencontre, Leung Bik le prit comme élève afin d'achever sa formation. Il découvrit tous les secrets du Wing Chun et la voie de l'art souple...

Suite à la révolution culturelle, l'invasion japonaise, Yip Man quitta son emploi et commença à enseigner le Wing Chun à une poignée d'élèves. Plus tard à Hong Kong, il ouvrit une école pour l'association des employés de restaurants. En 1967, il créa le Ving Tsun athletic association.
Il fut le premier grand maître de ce style à enseigner le Wing Chun à un large public ; jusqu'à lors ce style est resté élitiste et ne se transmettait qu'à très peu d'élus...

Parmis les élèves du Grand Maître Yip Man les plus célèbres, on peut citer Li Xio Long (le petit dragon connu sous le nom de Bruce Lee), Wong Shun Leung, Cheung Ha Hing, Pan Nam, Lo Man Kam et bien évidemment Leung Ting, le fondateur de l'école Wing Tsun.

Le Grand Maître Leug Ting est la source des principales écoles de Wing Tsun à travers le monde et également du PWTS.

Leung Ting a été un des derniers élèves du Grand Maître Yip Man...


Parmi les élèves de Yip Man, certain disent qu'il enseignait deux techniques différentes : l'une réservée au grand public, la deuxième réservée à quelques rares initiés qu'il a appris avec son maître Leung Bik...

La source de nombreuses discordes entre les diverses branches de ce style viendrait probablement de cette information..

Leug Ting deviendra alors le père du Wing Tsun moderne. Il formera un grand nombre de professeurs à l’étranger, notamment en Allemagne dans les années 75 où il se développera considérablement jusqu’à nos jours.

Par conséquent, le PWTS se veut la continuité de cet art martial fabuleux, déjà développé et approfondit par de grands experts. Il est l’extension naturelle du Wing Tsun moderne.

Crée en 2004, le PROGRESSIVE WING TSUN SYSTEM (PWTS) été crée par Daï Sifu Claude Gouiffé , dans une optique de recherche et d'évolution loin de toute querelle et polémique. La pratique de cet art est riche d'enseignement : il ne sert à rien de perdre son temps à critiquer ce qui peut être différent : l'essentiel étant de trouver sa voie...


Pourquoi l’appellation “Progressive” Wing Tsun ? Parce que toute chose est perfectible. Rien n’est figée. Le PWTS évolue, au fil des diverses découvertes, et prend en compte l’évolution des arts martiaux actuels. Pour le rendre d’autant plus logique, efficace, et conforme à notre nature humaine.

DAI SIFU Claude GOUIFFE

  

Septième degré Maître Praticien PWTS
Cinquième degré Maître Praticien Progressive Escrima
Ceinture noire - Cinquième DAN (FFKDA)
Professeur Diplômé d'état ( DEJEPS)

Directeur technique International PWTS
DAI SIFU Claude GOUIFFE a testé toutes les techniques de combat pour chercher sa voie : karaté, aïkido, judo, lutte gréco-romaine, lutte traditionnelle africaine, boxes anglaise, américaine, thaï, taekwondo. « J'avais un problème avec la compétition, se souvient-il. Quand je mettais quelqu'un K-O, j'étais disqualifié ! Je voulais trouver une technique qui me permette de m'exprimer librement. »
 
Adaptation évolutive du Wing Tsun Kung Fu traditionnel et de l’Escrima Philippine aux formes de combats modernes, combat intégral - self défense réaliste.



Maximes du Wing Tsun (Wing Tsun Kuen Kuit en dialecte cantonnais) :
"Loy Lau Hoi Sung, Lut Sau Jik Chung"
"Intercepter ce qui vient, poursuivre ce qui part, attaquer instinctivement dès la perte de contact"